L’institut Gartner a indiqué que le nombre de possesseurs d’imprimantes doublera en 2015. Cette technologie, qui est annoncée comme l’un des piliers de la prochaine révolution industrielle est encore méconnue. L’occasion d’y consacrer un article et de mettre en avant les forces de la distribution locale.
Si l’invention de l’impression 3D remonte aux années 80, ce n’est que récemment que l’on constate un réel engouement pour cette technologie. Les raisons sont multiples et proviennent de l’évolution de nos méthodes de consommation. L’impression 3D rend possible la matérialisation des idées les plus créatives, à moindre coût, sans obliger à créer des prototypes coûteux avec des délais importants. Elle permet également la personnalisation des objets. Les enfants peuvent avoir des personnages type lego avec leur tête préalablement scannée et les entreprises pourront sucrer leur café avec leur logo imprimé en sucre. Elle s’inscrit également bien dans l’air de l’eco-responsabilité avec l’idée de réparer les objets du quotidien plutôt que de les jeter… C’est également une formidable opportunité pour créer des objets impossibles à réaliser avec les méthodes traditionnelles. Enfin, dans le contexte économique actuel, l’impression 3D est avancé pour la réimplantation d’usines et de métiers sur le territoire.
Plusieurs technologies aujourd’hui se partagent le marché : dépôt de matière (FDM), stéréolithographie, frittage laser, polyjet… C’est la technologie FDM, de dépôt de filament, la plus accessible techniquement, qui constituera la part la plus importante du marché jusqu’en 2018, notamment par une importante adoption du grand public.
Les imprimantes 3D sont conçues aussi bien pour des applications industrielles que personnelles : les prototypes, maquettes, petite séries peuvent être réalisées à partir de matériaux aussi variées que la poudre minérale blanche ou polychrome, polyamide, ABS (plastique), PLA (plastique éco responsable), PVA (plastique soluble à l’eau), cire perdue, acier, titane, coquille d’huitre, algues, chrome, chocolat, sucre, bétons…
Ce n’est qu’une hypothèse mais il n’est pas impossible que dans l’avenir la technologie permette à une seule imprimante de proposer l’impression d’objets complexes, multi-matériaux et en couleur, modifiant ainsi complètement notre manière de consommer. On pourra alors imaginer ne plus acheter une chaussure mais acheter le fichier 3D permettant de l’imprimer directement à la maison.
Si le champs d’application de l’impression 3D est vaste et les possibilités pour les utilisateurs de gagner du temps ou d’accroitre leurs bénéfices, il n’en reste pas moins vrai qu’il est facile de se perdre parmi les technologies, méthodes et matériaux. Afin de profiter au mieux de ces technologies, il est aujourd’hui nécessaire de se faire accompagner pour déterminer :
– Le fichier de création 3D
– La destination de l’objet (moule pour la fonderie, prototype, essai, art, produit fini, bio ou dermo compatibilité ….)
– Les dimensions
– Les matières
– Les caractéristiques mécaniques : résistance à la traction, allongement, flexion, dureté, déformation à la chaleur
– Le rendu désiré (finition)
– …
5D est présent, localement, pour vous accompagner dans vos choix.
Nous n’avons dans cet article que survolé les immenses possibilités de l’impression 3D. Nous publierons d’autres articles prochainement afin de vous donner plus de détails sur les techniques, l’avenir, le cadre légal…